Born in Manjo (Cameroon).
« Marthe Bolda was born in Cameroon, she lives and works between Africa, Europe and the United States. She begun her career as a dancer & choregrapher. Very soon her work takes another direction, she goes alone and turns to a process of « performance » as an emergency to express a reflection, a condition. Some of her performances can be related to a psychological deviation, like an absolute survival to overcome her fears. This is a turning point in her work, which leads to a changing of medium, visual arts, photography, video, installations. Through her work, we distinguish an eternal quest of identity, the most obvious is the series « checkpoint » produced in Bamako, Lille, Seattle and Hanoi. We see her walking around in the city carrying multiple bags, we understand then that this is about her place in the
world, fatigue, absence cheat the madness. It is about moving, being nowhere and trying to escape to the ghosts of colonization that has changed history of Africa. Today her work takes another form related to economic issues as new actors got in the game including China while nothing change, history continues and perpetuates. The » Addiction » series shows on the humorous level the obsession of Marthe Bolda regarding the dependence to a continent, Africa. This is an installation of five videos where, in closeup we see a woman dancing in shorts printed in effigy of some French and African presidents face to face throughout History. Her work is committed, and her artworks form a global reflection on the « modus vivendi » of our system.
Née à Manjo (Cameroun).
« Marthe Bolda est née au Cameroun, elle vit et travaille, entre l’Afrique, l’Europe et Les Etats-unis. Elle entame sa carrière en tant que danseuse et chorégraphe. Très vite son travail prend une autre forme, elle se dirige seule et se tourne vers un processus que je nommerai «performances», comme une urgence de faire, l’intensité de celles-ci révèle un besoin capital d’exprimer une réflexion, une condition. Certaines de ses performances semblent un exutoire, proche d’une déviation psychologique comme une survie absolue pour surmonter ses angoisses. C’est un tournant dans son oeuvre qui aboutit à un changement de médium, les arts plastiques, les arts visuels, la photographie, la vidéo, les installations. A travers son travail, on devine une quête éternelle identitaire, le plus flagrant est la série «check point», réalisée à Bamako, Lille, Seattle et Hanoi. On la voit déambuler puis se poser dans la ville avec de multiples bagages, on comprend ici qu’il s’agit de sa place dans ce monde
aujourd’hui, la fatigue, l’absence frôle la folie. Il est donc question du déplacement étant nulle part à l’endroit destiné, échappant aux fantômes de la colonisation qui ont changé le cours de l’histoire de l’Afrique. Aujourd’hui elle prend une autre forme à travers les enjeux économiques, de nouveaux acteurs entrent en scène notamment la chine, la page n’est pas tournée, l’histoire continue et se perpétue. La série «Addictions» nous rend compte avec humour de l’obsession de Marthe Bolda vis-à-vis de cette dépendance d’un continent, l’Afrique. C’est une installation de 5 vidéos où, en plan rapproché on voit une femme danser en short avec l’effigie des portraits de présidents Français et Africains en vis-à-vis à travers l’histoire. Son travail est engagé, son oeuvre dans sa continuité forme un ensemble fort sur le «modus vivendi» de notre système.
Photographs
Photographies
Screen prints
Sérigraphies
Opération Serval (les 3 éléments)
MINUL (les 3 éléments)
MINUAD (les 3 éléments)
MONUSCO (les 3 éléments)